Verbum Mundus

Fichier:ThinkingMan Rodin.jpgVous trouverez dans cette rubrique un recueil de citations, on ne peut plus révélatrice, légué par des sages, des érudits, des intellects, des bien-pensants de tout temps et tout horizon qui ont inspirés l'homme, ponctués leurs vie, motivé leurs attentes allant de la Grèce helléniste avec Hérodote, Sophocle jusqu'à, pourquoi pas, n'ayons pas peur, l'ère d'internet avec des amateurs, des blog-ers qui s'improvisent écrivain en passant par la Renaissance avec Machiavel, More, le Siècle des Lumières avec Diderot, Rousseau, Voltaire sans oublier les Temps Modernes avec un Sartre ou un Camus.
Honoré de Balzac :''Les époques déteignent sur les hommes qui les traversent."

Vous trouverez également un florilège de propos laissé par nos élites bienveillantes qu'elles soient financières, politiques, médiatiques ou intellectuelles faussaires, et oui hélas, ils pullules sur le petit écran et se sont eux les nouveaux faiseurs de moral. Avec des citations qui seront, à première vue, choquantes, révoltantes, mais quand s'y attarde quelques minutes on se rend quelles sont puissamment révélatrices d'une mentalité malsaine qui fait autorité comme un thermomètre de la décadence et de la décrépitude de ceux qui gouvernent et par extension de notre société.
Jacques Séguéla : "C'est une erreur journalistique. Comment peut-on reprocher à un président d'avoir une Rolex. Enfin... tout le monde a une Rolex. Si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie !"

Par moment je m'arrêterais sur les propos d'un bien-pensant pour faire un petit descriptif, une sorte de gros plan pour remettre les dires dans leur contexte ; quand ? Comment ? Et surtout Pourquoi, ils ont été dit.

Place aux mots et aux paroles !

Charles Baudelaire :
Mes chers frères, n'oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas !

Raul VANEIGEM :
Que reste-t-il d’étincelle humaine, c’est-à-dire de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à six heures chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par les fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statique, et rejeté vers la fin du jour dans les halls de gare, cathédrales de départ pour l’enfer des semaines et l’infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et l’abrutissement ? (…) De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé.

Tocqueville :
Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira.

Alexis de Marc Aurèle :
Qu’il te soit indifférent quand tu accomplis ton devoir,
d’avoir froid ou chaud, de somnoler ou d’avoir assez dormi,
d’entendre dire du mal ou du bien de toi, de mourir ou de vivr
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Edmond de Rothschild – 1970 :
Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation !

Albert Camus :
Conscient que je ne puis me séparer de mon temps, j’ai décidé de faire corps avec lui. C’est pourquoi je ne fais tant de cas de l’individu que parce qu’il m’apparaît dérisoire et humilié. Sachant qu’il n’est pas de causes victorieuses, j’ai du goût pour les causes perdues: elles demandent une âme entière, égale à sa défaite comme à ses victoires passagères. Pour qui se sent solidaire du destin de ce monde, le choc des civilisations a quelque chose d’angoissant. J’ai fait mienne cette angoisse en même temps que j’ai voulu y jouer ma partie. Entre l’histoire et l’éternel, j’ai choisi l’histoire parce que j’aime les certitudes. D’elle du moins je suis certain, et comment nier cette force qui m’écrase? (voir Le Mythe de Sisyphe)

Benjamin Franklin :
Quiconque veut ravir la liberté d’une nation doit commencer par lui retirer le droit de s’exprimer librement.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord :
-La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée.
-Agiter le peuple avant de s'en servir, sage maxime.
-On peut violer les lois sans qu'elles crient.
-Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent.


Filippo Pananti :
L’histoire est utile non pour y lire le passé, mais pour y lire l’avenir.

Napoléon Ier :
-L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste ;
-L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord ;

Thucydide :
L'histoire est un perpétuel recommencement ;

F.D. Roosevelt :
En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi.

Machiavel :
En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal.

Abbé SIEYÈS, discours du 7 septembre 1789.
Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux- mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.

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